languageالعربية

Tué à Marseille, Abdelkader Dhibi rapose sous sa terre natale

La dépouille de Abdelkader Dhibi, tué à Marseille par la police française, est arrivée vendredi soir, à l’aéroport Tunis-Carthage. Un cortège familial l’a ensuite accompagné jusqu’à Kasserine, sa ville natale, où il a été inhumé.

La famille a dénoncé un «crime odieux» et «raciste», pointant la responsabilité de la police française et de certains membres de la communauté algérienne avec laquelle la victime travaillait. La mère, Halima Mosbah Ouanassi, s’est dite «profondément choquée» par la mort de son fils, abattu de plusieurs balles, mardi dernier, lors d’une altercation, où il a blessé cinq personnes parmi celles qui se sont liguées contre lui 

Les autorités tunisiennes, par la voix du président Kais Saïed et du ministère des Affaires étrangères, ont condamné avec fermeté ce «meurtre injustifié». Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Tunis pour exprimer une protestation officielle et exiger une enquête rapide et rigoureuse. L’ambassadeur de Tunisie à Paris a, quant à lui, reçu instruction de transmettre la même position au gouvernement français.

Un collectif d’avocats tunisiens s’est, par ailleurs, constitué pour assurer la défense du défunt devant la justice française.